Une belle sortie automnale, plein sud.

Approche: de la carrière, suivre le chemin des Mines balisé en rouge et blanc, jusqu'au pied de la voie (20 mn)

L1: 5b, remonte un pilier.
L2: 5b, après une petite traversée avec un petit pas ensuite, continue de remonter le pilier.
L3: 5c, une écaille à remonter sur 10m sur le flanc gauche du pilier, puis on bascule sur la droite. Le reste déroule.
L4: 4c. Une longueur de transition en traversée.
L5: 5c. Remonte un dièdre-fissure, avec un pas un peu physique au milieu, puis emprunte une fissure dans une dalle lisse sur 3m. Mériterait presque un 5c+ !
L6: 6a. Un pas surplombant, mais court. Puis un autre pas en 5c+ avant de sortir au sommet-
Puis continuer dans des rochers et une sente qui débouche au sommet.

Descente: retrouver le chemin des Mines, à gauche ou à droite, les deux variantes ramènent au pied de la voie (30 mn).

Pressentant que ce beau week-end serait probablement une des dernières possibilité de grimpe, nous essayons cette voie Pantagruel, la plus longue des Trappistes, dont notre ami Dim nous a parlé. C'est une belle sur un gneiss couleur fauve, pour une grimpe assez variée.

Passé les premières minutes d'acclimatation pour retrouver sa technique sur du gneiss (comme pour les Aiguilles à Cham', c'est toujours bizarre au début), l'escalade se passe sans problème. Nous grimpons en réversible et du coup Maud se retrouve en tête dans L5, un 5c assez soutenue, physique au début puis surprenant car tout à coup on se retrouve au pied d'une fissure de 3m de haut, au milier d'un dalle bien lisse. Ca rappelle quelques grimpes Chamoniardes !

Le pas de 6a demande un peu de réflexion pour imaginer l'enchaînement (par la droite, par la gauche, quel pied, etc...), mais il est bien protégé. On est pas encore tout à fait dehors, il y a encore un passage un peu délicat 2m sous le relais final.

Au total, une jolie grimpe sur un beau rocher, plein sud donc au soleil. Parfait !