Région emblématique de la Patrouille des Glaciers, nous allons là chercher des conditions correctes, alors que le manque de neige ne se fait que trop sentir !

Après le Métailler il y a deux ans, nous voilà de retour dans le Val de Nendaz. Mais cette fois, la montée se fait depuis Verbier et le Val de Bagnes, alors que la descente nous mène dans le Val de Nendaz et le lac/barrage de Cleuson.

Nous venons là sur les conseils de Jean-Benoît, notre ami et accessoirement guide à la Fouly. Il est venu à la Rosablanche la veille, et nous apprend que les conditions sont plutôt correctes. Il faut dire que cela fait 3 semaines qu'il n'a pas neigé, et la couche de neige est plutôt maigre. Mais en altitude, c'est plutôt bon.

Montée: par les installations du domaine skiable des 4 Vallées, se rendre au Col des Gentianes. Descendre la partie supérieure de la piste puis couper à flanc à gauche (env. 2770 m). Remonter le vallon pour atteindre le Col de la Chaux (2940 m). Enlever les peaux et rejoindre le Lac du Petit Mont-Fort (2764 m). On peut arriver ici directement depuis le sommet du Mont-Fort. Remettre les peaux et rejoindre le Col de Momin (3015 m). De là se laisser descendre sur le Grand Désert (glacier) et remonter la pente sous la Rosablanche, en visant le point 3277. Rejoindre la crête, poser les skis sous le bastion sommital et gravir le sommet à pieds (3336 m, 2h30 - 3h depuis les Gentianes).
Descente: Descendre le Grand Désert jusqu'au Lac du Grand Désert (2642 m), puis le Ref. de St-Laurent, la Gouille et finalement le chemin qui longe la rive droite du Lac de Cleuson. Le suivre jusqu'au barrage, puis au-dessous jusqu'à rejoindre les pistes et Siviez (1733 m).

Nous ne sommes pas forcément fanatiques des grandes classiques où le foule se presse, mais les conditions d'enneigement et les infos reçues la veille nous donnent l'occasion d'aller faire ce sommet. Mais finalement pas tant de monde, un seul hélico et une neige correcte avec encore de la place pour faire sa trace. Surtout le cadre est très beau, que se soit la montée jusqu'au col de Momin, la vue depuis le sommet, ou la descente du Grand Désert, qui garde une touche de "wilderness", malgré la fréquentation. La montée est variée (Maud caracole devant...) et l'itinéraire forme une boucle, toujours un plus pour qui est avide de découvertes !

Puis c'est le long chemin en rive droite du lac, avec les dernières centaines de mètres à pieds, car c'est plat.... Et ensuite encore du chemin, puis les pistes pour se lâcher un peu. Une longue descente de 1600 m, dans un joli cadre. Au final une belle journée, merci Jean-Benoît !