EVEREST - 8850 m

Sagarmatha - Chomolungma


Chez certains il est de bon ton de critiquer l'Everest. Cette montagne n'est pas belle, elle est trop massive, pas assez élancée. Son ascension serait devenue banale, une entreprise économique, n'importe qui peut tenter le sommet moyennant finance, ses camps sont encombrés, ses voies normales sont des autoroutes, etc... On peut décliner à l'infini les objections!

Il n'en reste pas moins que c'est la plus haute, et cela suffira toujours à justifier un statut spécial. Elle est moins belle que d'autres 8000, moins difficile. Mais nous l'avons vu de près, et le souvenir de ce spectacle magnifique ne va pas s'effacer de sitôt. L'Everest est gigantesque, ses faces rocheuses noires ressortent superbement parmis les sommets blancs qui l'entourent. Et elle dégage un pouvoir d'attraction comme probablement peu d'autres montagnes.

Un Siècle d'Efforts

Depuis 1999, l'altitude de la plus haute montagne de la Terre est connu avec grande précision: 8850 m, remplaçant l'ancienne mesure communément admise de 8848 m. On connaît cette montagne en Occident depuis les années 1850, lorsque les Anglais explorèrent la région. Le Peak XV est mesuré par triangulation et atteint l'altitude de 8440 m: c'est donc le plus haut sommet de la planète!l

Malgré les consignes officielles demandant d'utiliser des noms locaux, sir Waugh, arpenteur général des Indes, décida d'honorer son prédécesseursir George Everest en lui donnant le nom de la montagne! Elle aurait pu, ou dû, s'appeler Sagarmatha (déesse mère du ciel en népalais) ou Chomolungma (déesse mère du monde en tibétain).

Les premières approches et tentatives d'ascension de l'Everest datent de 1921, toutes britanniques. Ces expéditions se faisaient par le versant tibétain (nord), seul versant alors alors autorisé aux expéditions étrangères. En 1924, Norton atteignit l'incroyable altitude de 8571 m, d'abord accompagné de Sommervell, puis seul et sans oxygène. Renonçant à suivre exactement l'arête nord-est, Norton coupant en diagonale à travers les Bandes Jaunes et du mauvais rocher jusqu'au fameux couloir qui porte maintenant son nom: le Couloir Norton. Quelques jours plus tard, Mallory - vétéran de l'Everest comme bien d'autres dans l'expédition - et Irvine - néophyte mais excellent bricoleur, un avantage pour les systèmes à oxygène - font une dernière tentative en direction du sommet. Ils seront aperçus pour la dernière fois par Odell à la longue vue le 8 juin 1924 à 12h50, avant qu'un nuage de les cache. Ils de redescendirent jamais! Le corps de Mallory fut retrouvé en 1999, momifié par le froid. La question de savoir s'ils atteignirent le sommet reste ouverte, bien que cela semble peu probable. Mais Mallory et Irvine validèrent l'utilisation de l'oxygène et préparèrent par leur courage la voie aux expéditions futures. Notons qu'une tentative eut lieu en 1933 pendant laquelle Frank Smythe, laissant derrière lui son compagnon Eric Shipton, dépassa le point atteignit par Norton!


Mallory et Norton à 8225m en 1922
Source:


Norton traversant la Face Nord à 8530m en 1924


Irvine et Mallory en 1924

Frank Smythe


Après la guerre, le territoire tibétain fermé aux étrangers, c'est par le Népal que les nouvelles approches s'effectuent. En 1952, une expédition suisse franchit pour la première fois la cascade de glace (Ice Fall) et pénètre dans la combe ouest. Lambert et Tenzing (déjà lui!) renoncèrent seulement 200 m sous le sommet!


L'expédition suisse en automne 1952
 

On connaît la suite: l'année suivante, Hillary et Tenzing atteignent le sommet de l'Everest. Se succéderont ensuite répétitions, nouvelles voies, des hivernales, des ascensions sans oxygène, en solitaire. L'Everest devient un formidable terrain de jeu où les règles changent sans cesse, où de nouveaux challenges sont imaginés, illustrant en ça l'évolution des mentalités et des techniques, de l'alpinisme en somme, une fois qu'un sommet, voire le plus haut, est gravi.


Tenzing et Mallory sur le point de quitter le Col Sud le 28 mai 1953

Célèbrissime photo de Tenzing prise par Hillary au sommet le 29 mai

Hillary et Tenzing à leur retour au Camp IV

A ce sujet, voici un texte de Tom Horbein, auteur en 1963 de l'ascension de l'Arête Ouest et du couloir qui porte son nom, écrit en anglais en introduction de "The Mountaineers Anthology Series, vol IV, Everest", ( Peter Potterfield, The Mountainners Books, 2003):

"Everest: l'Eternel Challenge

La montagne

Parmi les montagnes terrestres, une doit bien être la plus haute. Elle est appelée soit Mont Everest, soit Sagarmatha soit encore Chomolungma. J'ai été là-bas une fois, brièvement, il y a 40 ans. Les yeux clos je peux encore voir sa forme sous tous les angles, fixe, inerte. Alors que mon esprit s'en rapproche, sa surface semble vivante, en mouvement constant, battue par les vents, baignée de nuages, chauffée par le soleil, la neige et les rochers dévalant les pentes, tirés par la gravité jusqu'à un replat. Aussi inhospitalière qu'elle paraisse, c'est sur cette scène que nous, les hommes, jouons.

L'Everest comme terrain de jeu

Dick Emerson, un sociologue qui fut mon compagnon lors de trois voyages en Himalaya, avance que la motivation est maximisée par l'incertitude; plus la certitude d'échouer, ou de réussir est grande, moindre est la motivation.
Lito Tejada-Flores, dans son classique Games Climbers Play (Ascent, 1967), identifie une hiérarchie de jeux, incluant: le Bloc (the Bouldering Game), la Falaise ou la Paroi (the Crag Climbing Game), le Big Wall et l'Expédition. Au sein de chacun de ces "jeux", nous autres grimpeurs avons créé des règles afin de maintenir présent le doute, l'incertirtude.
Ainsi, les échelles placées légitimement sur l'Ice Fall n'influencent que peu le sort de l'ascension, alors qu'utilisées en falaise ou dans une paroi elles diminuent l'enjeu, et utilisées en blocs elles le feraient disparaître. Chaque règle naît d'une éthique ayant trait à un challenge personnel, en fonction de nos compétences et du risque accepté afin de savourer l'incertitude. Des paramètres comme l'habitude et l'accoutumance, les avancées technologiques et l'expérience influent sur le jeu. L'incertitude diminuant, nous créons de nouvelles règles afin de maintenir le doute présent.
On peut examiner comment le "jeu" a évolué sur l'Everest ces dernières décennies. Ayant pu observer le milieu de la montagne se déployer sur le "Big E", j'ai été frappé de constater qu'il montre tous les signes d'une relation arrivant à maturité, avec un partenaire certes un peu différent. Nos lien avec la montagne, spécialement avec les plus hautes et les plus attirantes, semblent suivre une évolution immuable:

La Découverte

Pour l'Everest, cela se passe en 1856 dans une pièce du Bureau Topographiques des Indes, lorsque les calculs montrent que le Peak XV s'élève à 8440 m au-dessus du niveau de la mer, chiffre peu différent des dernières mesures GPS (8850 m).

Les Premières Tentatives

Il a fallut des années de négociations avant que le Tibet n'autorise le lancement d'une expédition de reconnaissance britannique en 1921. Elle parcouru plus de 600 km jusqu'à la base de l'Everest et ouvrit le chemin que suivirent les expéditions ultérieures en suivant le Glacier de Rongbuk pour atteindre le Col Nord.
Les Anglais essayèrent de gravir l'Everest en 1922, 1924, 1933, 1935 et 1938, et furent forcés de rebrousser chemin quelques centaines de mètres sous le sommet par la conjugaison de l'altitude et des circonstances. Adolescent, j'ai fait connaissance avec l'Everest grâce au livre de James Ramsey Ullman sur l'histoire de l'Everest, Kingdom of Adventure. Une des plus grandes questions semblaient être de savoir si un homme pouvait survivre au sommet de l'Everest, et beaucoup moins de savoir comment le gravir. Peut-être cette question fit-elle germer en moi mon intérêt pour l'adaptation à la haute altitude.
La plus célèbre des tentatives d'avant-guerre eu lieu en 1924. D'en-dessous, Noel Odell put observer George Mallory et Andrew Irvine avancer en direction du sommet, avant qu'un nuage ne les lui fasse perdre de vue. La suite resta un mystère jusqu'à ce que le corps de Mallory fut découvert dans la Face Nord de l'Everest en 1999. Mais la question de savoir si les deux grimpeurs avaient atteint le sommet avant de mourir n'est toujours pas tranchée.
En 1949 le Népal ouvrit ses frontières aux étrangers. L'année suivante, H. W. Tilman et le Dr. Charles Houston devinrent les premiers occidentaux à apercevoir la Cascade de Glace (Ice Fall) qui gardait l'accès de la Combe Ouest (Western Cwm). Ils ne furent guère rassurés sur les perspectives d'un passage sûr. En 1951, Eric Shipton, qui fut de tous les assauts des années 30, mena un groupe incluant le Néo-Zélandais Edmund Hillary, afin d'approfondir cette option. Ils réussirent à remonter l'Ice Fall jusqu'à l'entrée de la Combe Ouest, mais furent arrêtés par une énorme crevasse. Mais cette itinéraire fut définitivement ouvert par les Suisses au printemps et automne 1952. La première de ces tentatives conduit Raymond Lambert et Tenzing Norgay loin au-dessus du Col Sud avant qu'un dysfonctionnement des appareils à oxygène ne mette fin à leur rêve.
(8595m)

La Première Ascension

Cette année 2003 marque le 50e anniversaire de ce jour du 29 mai 1953 lorsque Edmund Hillary et Tenzing Norgay devinrent les premiers à se tenir sur le plus haut point de la Terre. La nouvelle de leur réussite arriva comme un cadeau pour les Anglais qui couronnaient Elizabeth. Durant les décennies qui suivirent, Hillary mit à profit sa notoriété pour rendre ce qu'il pouvait aux Sherpas qui avaient contribué au succès de l'expédition; construction d'écoles et de cliniques afin d'apporter instruction et santé aux habitants du Solu-Khumbu.

La Perpétuelle Incertitude

Une fois la montagne gravie, la recherche de nouvelles et plus difficiles voies suivit. Notre expédition de 1963 fut parmi la première du genre sur l'Everest, avec l'ascension de l'Arête Ouest (Western Ridge) et la première traversée d'un sommet majeur de l'Himalaya. D'autre magnifiques exemples sont l'ascension de la Face Sud par Doug Scott et Dougal Haston en 1975, l'ascension en style "expédition lourde" de la face coté Kangchung en 1983, et l'ascension de la même face en style alpin jusqu'au Col Sud en 1988, par quatre grimpeurs sans support logistique. A présent, Peter Gillman dans Everest, compte plus ou moins 15 différentes voies pour atteindre le sommet de l'Everest.
Un challenge unique fut de gravir l'Everest sans utilisation d'oxygène supplémentaire. Cet exploit revint à Reinhold Messner et Peter Habeler en 1978, grimpant en parallèle à une expédition classique utilisant oxygène, montant les camps et préparant la voie. Deux ans plus tard Messner transforma cet exploit en un véritable événement, l'ascension en solo de la Face Nord, sans support, en trois jours. Je vois cette ascension comme un des grands moments de notre relation humaine avec l'Everest. Notons au passage qu'il est presque impossible de nos jours de jouir d'une telle solitude sur la plus haute montagne sur Terre.
Prenons cependant l'exemple de Goran Kropps, qui grimpa en solitaire par le Col Sud en 1996. Il pédala sur son vélo depuis la Suède, puis transporta tout son équipement et sa nourriture sans l'aide de Sherpas, traça même sa propre route dans l'Ice Fall afin d'éviter un itinéraire créé par d'autres. Ces restrictions artificielles sont la création ultime des règles visant à maximiser l'incertitude individuelle que représente son ascension hautement éthique au milieu de la foule.
D'autres exemples de ce type sont à rechercher dans les ascensions hivernales, de vitesse, dans les bivouacs volontaires au sommet, de descentes en parapente, ski ou snowboard.

Une Attirance

Les ascensions guidées finissent par se faire sur toutes les montagnes attirantes. Ce qui s'est produit sur l'Everest en 18 ans depuis le premier engagement d'un guide - Dick Bass, n'est pas une exception, même si des grimpeurs plus âgés peuvent le voir comme la dévalorisation de la stature d'une montagne magnifique (ou peut-être de l'image de notre propre stature?). On peut débattre de la propriété, questionner la prise de risques additionnelle que représente une expérience faible, la foule, les embouteillages, s'étonner de mettre $ 65'000 pour le plus haut sommet sur Terre, mais la réalité est que l'Everest a grandi, a mûri. Le public concerné à ce stade de notre relation avec l'Everest n'inclu pas seulement les ascensions guidées, mais aussi les multiples expéditions nationales, ou d'autres groupes; par exemple un nombre faible mais croissant d'individus avec des handicaps qui veulent se prouver à eux-mêmes ainsi qu'aux autres que leur handicap ne les disqualifie aucunement pour poursuivre leurs rêves.
Cette panoplie de motivations individuelles n'est guère différente de celle des premiers ascensionnistes, ou de ceux qui cherchent à gravir tous les volcans de l'Etat de Washington, ou les 4000 du Colorado, ou les sept points culminants de chaque continents. Les grimpeurs peuvent le faire pour le "trophée du sommet", pour le défi d'un voyage, pour se tester soi-même, pour la beauté intimidante du monde autour de soi, ou pour la richesse du partage avec des compagnons - les mêmes raisons qui animent tous les grimpeurs.
Cette étape diffère cependant sur un point des précédentes. Le défi, la quête, est devenue essentiellement personnelle, ne présentant plus cette incertitude supplémentaire d'aller là où personne n'a jamais été.

Littérature sur l'Everest

La littérature concernant l'Everest a crû au rythme du boom de l'Everest, peut-être juste un peu moins vite que le nombre d'ascensions réussies (incluant la descente), à présent proche de 1500 depuis le demi-siècle que la montagne a été gravie. Ayant apporté moi-même ma contribution à cette montagne de mots, je préfère être plutôt un observateur qu'un critique. [...]"

 

Les différentes voies d'ascension de l'Everest

15 voies ont été ouvertes pour atteindre sommet de l'Everest. Les deux voies normales empruntent les deux itinéraires historiques du côté népalais et tibétain.


L'itinéraire népalais, non-dessiné ici, remonte le Glacier du Khumbu, l'Ice Fall puis la Combe Ouest en 3 camps jusqu'au Col Sud , emplacement du quatrième et dernier camp (7925m). Ensuite il remonte l'arête, atteindre le Balcon, le Sommet Sud puis franchir le Ressaut Hillary avant d'atteindre le sommet (voie 1 en bleu).

L'autre voie passe par le Tibet et le Glacier Est de Rongbuk jusqu'au Col Nord (7066m). De là elle suit plus ou moins l'arête NW puis coupe pour rejoindre l'arête NE et le sommet (voie 2 en rouge).






 

1
Col Sud et Arête SE
29 mai 1953
Tenzing Norgay et Edmund Hillary
1ère ascension de l'Everest. Après les expéditions de reconnaissance menées par Houston avec Tilman en 1950, par Shipton avec entre autres Bourdillon et Hillary en 1951, après que l'expédition suisse de 1952 pénétra dans la Combe Ouest et que Lambert et Tenzing atteignirent 8595 m, l'expédition britannique emmenée par Hunt permit d'abord à Evans et Bourdillon d'atteindre le Sommet Sud (8770m) le 26 mai, puis à Hillary et Tenzing, après un dernier camp à 8500m, d'atteindre le sommet le 29 à 11h30.
       
         
2
Col Nord et Arête NE
25 mai 1960
Wang Fu-chou, Chu Yin-hua et le Tibétain Gonbu
1ère ascension depuis le Tibet par une expédition chinoise de 214 membres. La réussite fut un temps contestée.
 
       
         
3
Arête Ouest
22 mai 1963
Willi Unsoeld et Tom Hornbein
1ère ascension américaine. L'expédition se scinda en deux. Witthaker fut le 1er Américain, en empruntant l'Arête SE (classique). Unsoeld et Hornbein empruntèrent en réalité une partie de l'arête puis la Face Nord et le Couloir Horbein et descendirent par la voie du Col Sud avec un bivouac sur l'arête, signant du même coup la 1ère traversée de l'Everest.
       
         
4
Face Sud-Ouest
24 sept. 1975
Dougal Haston et Doug Scott
Expédition menée par Chris Bonington. Après un dernier camp à 8300, Haston et Scott atteignirent le Sommet Sud à 15h après 11h d'efforts. Ils furent au sommet à 18h et passèrent la nuit au Sommet Sud, avant de descendre par la voie de montée.
       
         
5
Arête Ouest Intégrale
13 mai 1979
Andrej Stremfelj et Jernej Zaplotnik
Ils suivirent l'intégralité de l'arête et descendirent par le Couloir Hornbein.
     
         
6
Couloir des Japonais
10 mai 1980
Tsuneoh Shigehiro et Takashi Ozaki
Ils remontairent la totalité de la Face Nord en terminant par le Couloir Hornbein.
   
         
7
Pilier Sud de la Face Sud-Ouest
19 mai 1980
Jerzy Kukuczka et Andrzej Czoki
       
         
8
Col Nord, Face Nord et Couloir Hornbein
20 août 1980
Reinhold Messner
Ascension en solo, sans oxygène, durant 3 jours depuis son camp de base à 6500m. Messner avait déjà atteint le sommet par l'Arête SE avec Habeler en 1978, déjà sans oxygène.
     
       
         
9
Pilier Sud-Ouest
4 mai 1982
11 grimpeurs russes
         
10
Face Est
8 oct. 1983
Lou Reichardt, Kim Momb et Carlos Buhler
1re de la Face Kangshung de l'Everest
       
         
11
Couloir Norton
3 oct. 1984
Tim Macartney-Snape et Greg Mortimer
Les Australiens remontèrent intégralement la Face Nord, sans oxygène.
     
         
12
Epaule Ouest
20 mai 1986
Sharon Wood
La Canadienne gravit un nouvel itinéraire depuis le Glacier de Rongbuk et termina par le Couloir Hornbein.
       
         
13
Pilier Est - Col Sud
12 mai 1988
Stephan Venables
Nouvelle ligne à gauche du pilier gravi en 83 (10). Venables fut le seul à atteindre le sommet. Cependant personne n'utilisa d'oxygène.
       
         
14
Arête Nord-Est Intégrale
11 mai 1995
Kiyoshi Furuno (Japon), Shigeki Imoto (Japon), Dawa Tshering Sherpa, Pasang Sherpa, and Nima Sherpa
     
       
         
15
Couloir Zakharov
20 mai 1996
Peter Kuznetzov, Valeri Kohanov et Grigori Semikolenkov

Cette liste d'exploits est forcément arbitraire et incomplète. Elle n'est que le choix arbitraire de 15 ascencions dont le mérite était d'emprunter tout ou partiellement un nouvel itinéraire. Mais de nombreuses autres ascensions ont représenté d'authentiques exploits, communs ou individuels, et parfois autant de drames.

A fin 2004, on comptabilisait 2249 "summiters" et 186 décès depuis les premières tentatives en 1922. (EverestHistory.com)

 

Liens Internet sur l'Everest

En français

Everest Mountain

En anglais

Everest History

Everest News

Mount Everest

Mountain Zone

Imaging Everest

BBC

 

Sources:
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