Le Tour du Mont-Blanc - TMB
Du 22 juin au 29 juin 2002
7 étapes à pieds, autour du massif le plus connu des Alpes, en passant par trois pays et totalisant 91 km. Habituellement le Tour se fait en dix étapes, nous l'avons raccourcit en utilisant les transports publics dans le cadre de liaisons, sur des tracés déjà connus. A la fin de la semaine nous aurons gravi 12 cols pour un dénivelé positif de 5'400 m. et négatif de 6'000 m. Nous aurons marché plus de 40h, pauses comprises, soit 33h30 de marche effective.
Nous avons passé les nuits en refuges, le plus souvent très confortables avec des douches chaudes! On s'est aussi offert le luxe d'une chambre d'hôtel à Courmayeur. Les refuges sont répartis le long du chemin et chacun peut déterminer ses arrêts en fonction du temps à disposition pour effectuer le Tour et surtout de sa résistance physique! Mais comme le Tour est très couru il vaut mieux réserver à l'avance, surtout en haute saison, sous peine de devoir bivouaquer sous un avant-toît!
La météo annonce une semaine de beau temps, alors c'est parti: sacs de 10 kg sur le dos, de bonnes chaussures confortables et les bâtons de marche bien en mains!.
1er
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Les Houches - Chalets du Trucs | ||
2ème
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Chalets du Trucs - Croix du Bonhomme | ||
3ème
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Croix du Bonhomme - Refuge Elisabetta Soldini | ||
4ème
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Refuge Elisabetta Soldini - Courmayeur | ||
5ème
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Courmayeur - Refuge Elena | ||
6ème
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Refuge Elena - Refuge d'Arpette | ||
7ème
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Refuge d'Arpette - Col de la Forclaz | ||
9ème
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Col de la Forclaz - Le Tour |
1er jour: Les Houches - Chalets du Trucs Dénivelés:
+730m. -811m. Départ de la gare supérieure du téléphérique de Bellevue qui part des Houches, à deux pas du premier col de notre Tour: le col de Voza. Du col de Voza on descend en direction du glacier de Bionnassay, où une passerelle suspendue permet de traverser le torrent grondant qui s'échappe de la langue glaciaire. Le chemin s'élève dans une forêt clairsemée puis traverse des champs de rhododendrons avant d'atteindre le deuxième col: le col du Tricot. Une pause pic-nic bien méritée, il fait une chaleur éprouvante, heureusement au printemps les ruisseaux sont là pour nous désaltérer. Nous ne sommes pas les seuls à nous arrêter à ce col, un groupe de Perpignan en route pour le Tour eux aussi profitent du paysage. La descente sur le hameau de Miage est terrible pour les genoux, nous sommes bien contents d'avoir des bâtons de marche. Nous nous arrêtons à la charmante terrasse du Refuge de Miage: la vue sur les Dômes est saisissante. Mais il nous faut bientôt repartir, encore une petite heure de marche avant d'atteindre les Chalets du Truc où nous passerons la nuit. Ce refuge est un peu spartiate: un dortoir commun, deux lavabos avec de l'eau froide et une salle commune pour manger. Mais la terrasse est magnifique: vue sur les Dômes, la patronne adorable: elle vous mitonne des omelettes onctueuses à souhait avec une tomme de Savoie délicieuse. Et le calme est absolu! |
2ème jour: Chalets du Trucs - Croix du Bonhomme Dénivelés:
+1313m. -588m. Départ au petit matin pour l'une des plus longues étapes de ce Tour. La descente sur le village des Contamines se fait par un chemin jeepable. Une fois arrivés au Contamines, nous profitons de la supérette pour acheter le pic-nic du jour et celui du lendemain. Depuis les Contamines nous suivons la rivière jusqu'à Notre Dame-de-la-Gorge, une petite église qui vaut une visite. On quitte alors la rivière pour suivre la voie romaine qui monte à travers bois pour déboucher sur un vaste plateau de pâturages, nous sommes entrés dans la réserve naturelle des Contamines. Le chemin large jusqu'au Refuge de Balme se transforme en sentier au-dessus. Il fait terriblement chaud et les arbres sont rares, la montée s'annonce éprouvante ... Nous nous arrêtons en contre-bas des lacs Jovet, près des chalets portant le même nom, pour pic-niquer en recherchant l'ombre du moindre buisson et la fraîcheur de la rivière. Pour les plus courageux ou pour ceux qui font une étape supplémentaire en s'arrêtant à Balme, la montée au lacs Jovet est un détour qui en vaut la peine. La montée sur le col du Bonhomme est fatigante et la chaleur n'arrange rien, mais arrivés au col une petite brise sympathique rafraîchit les troupes. La vue sur la vallée de Hauteluce s'offre à nous. Depuis le col du Bonhomme il faut longer la montagne à flanc de coteau pendant encore 1h30 pour arriver au col de la Croix du Bonhomme, le refuge est juste en contre-bas. Nous quittons la Haute-Savoie pour entrer en Savoie. Au refuge nous retrouvons les gens de Perpignan et partageons leur table au dîner. Le refuge est confortable: chambres à 6 ou dortoirs, douches chaudes, salle à manger avec une grande baie vitrée et vue sur la Savoie et le Mont Pourri, le luxe. C'est aussi le refuge le plus élevé du Tour à 2'445m. |
3ème jour: Croix du Bonhomme - Refuge Elisabetta Soldini Dénivelés:
+947m. -1'192m. L'orage de la nuit a laissé des traces, nous partons au petit matin dans une brume qui colle aux sommets. Nous remontons au col de la Croix du Bonhomme pour ensuite rejoindre le col des Fours. A mi-chemin nous sommes dans la neige et en plein brouillard, difficile de trouver sa route dans de telles conditions, nous sommes bien contents d'avoir un GPS, c'est lui qui nous guidera au col. Une fois le col passé le temps s'éclaircit et nous pouvons descendre sur la vallée des Glaciers sans risque. La descente se fait dans un paysage un peu lunaire et très sauvage. Il y a encore pas mal de neige et nous pouvons "rutscher" sur les névés. Les torrents qui dévalent la pente sculptent étrangement la roche et forment de grands toboggans! Petit à petit la nature s'adoucit et la roche laisse place à de verts pâturages habités par des troupeaux de bovins. Une laiterie-fromagerie à la Ville-des-Glaciers (qui n'a rien d'une ville, ni même d'un village!) vend des fromages au gens de passage ... ne pas arriver trop tôt le matin si vous voulez compléter votre pic-nic! On remonte alors la vallée en direction du refuge des Mottets, un des nombreux refuges du TMB. Un chocolat chaud et un thé plus tard nous prenons la route du sixième col de notre Tour, le col de la Seigne. Ce col a été le théâtre de multiples affrontement durant la 2ème guerre mondiale, on peut encore deviner les cratères laissés par les bombardements. Nous pique-niquons à l'abri d'un petit muret de pierre. Un vent d'enfer court sur le col, les nuages voilent le soleil et il fait vraiment froid. Le col de la Seigne marque la frontière entre la France et l'Italie. Nous redescendons donc du côté italien, le vallon de la Lée Blanche et avons la chance de croiser des bouquetins. Après quelques gouttes de pluie, le temps s'éclaircit enfin et le soleil perce les nuages, nous arrivons au Refuge Elisabetta Soldini. Accueil à l'italienne, le refuge est très typique avec des photos d'alpinismes célèbres aux murs. Chambres doubles ou dortoirs, douches chaudes et des pastas au menu! La vue depuis le refuge, situé au pied du glacier de la Lée Blanche, juste sous les aiguilles de Tré-la-Tête et l'Aiguille des Glaciers, est spectaculaire. Le versant italien du Mont-Blanc en impose! Nous nous réjouissant de l'étape du lendemain et de longer ce versant quasi-inconnu à nos yeux. |
4ème jour: Refuge Elisabetta Soldini - Courmayeur Dénivelés:
+520m. -1'490m. Ce matin il fait grand beau, nous faisons un bout de chemin avec nos nouveaux amis de Perpignan jusqu'au lac Combal. Un petit détour nous mène jusqu'au lac de Miage, qui s'est formé entre les moraines successives du glacier. L'eau chargée de limons a une couleur brun-sale, mais le lieu est magnifique avec la Noire de Peuterey en toile de fond. Plutôt que de descendre directement à Courmayeur par Notre Dame-de-la-Guérison, nous remontons sur l'Arp Vieille et le col Chercoui. Le chemin qui courre à flanc de montagne offre une vue saisissante sur tout le massif du Mont-Blanc. Nous sommes seuls sur le sentier, enfin presque ... des marmottes courent dans tous les sens! Au fur et à mesure de notre avancement nous voyons défiler les sommets: l'Aiguille de Bionassay, l'arête du Brouillard avec les Aiguilles Rouges du Brouillard, le Pilier du Freney, l'Arête de Peuterey avec l'Aiguille Noire de Peuterey, le Mont-Blanc de Courmayeur et le Mont-Blanc, le Grand Flambeau, la Tour Ronde. Quel spectacle. Au col Chercoui, nous nous arrêtons à l'auberge de Maison Vieille, où nous retrouvons nos amis de Perpignan. Une bonne assiette de pâtes et nous voilà "requinqués" et prêts à attaquer la descente sur Courmayeur. Au départ à travers des pâturages fleuris et lumineux de jaunes, oranges, rouges, mauves, bleus, ... et ensuite sur la route jeepable en gravier - beaucoup moins bucolique. Nous arrivons dans le petit village de Dolonne, très belles maisons en pierres et en bois, que nous traversons pour rejoindre Courmayeur. Une pause méritée à la terrasse d'un café avec nos amis de Perpignan qui attendent un taxi-bus pour Arpnouva d'où ils rejoindrons le refuge Elena. Nous restons à Courmayeur. Si vous avez la forme et que la météo s'annonce belle pour le lendemain, vous pouvez continuer jusqu'au refuge Bertone, comptez 1h30. |
5ème jour: Courmayeur - Refuge Elena Dénivelés:
+1'740m. -890m. La plus longue étape du Tour. Les prévisions météo pour la fin de semaine ne sont pas terribles: orages, pluie, ... Nous n'avons aucune envie de rester bloqués à Arpette par le mauvais temps. Nous décidons donc de fusionner deux journées en une en utilisant les transports publics et rejoindre le Refuge d'Arpette dans la journée. Nous prenons alors un taxi jusqu'à Arpnouva et le car postal de La Fouly à Champex. Mais en nous promettant de revenir un week-end pour faire cette étape. Ce fut chose faite le 20 et 21 septembre 2003. La saison n'est pas la même, c'est voulu! Nous laissons notre voiture à Courmayeur et montons au Refuge Bertone pour y passer la nuit. Le refuge est très confortable et constitué de plusieurs chalets. Repas gargantuesque et apéros offerts par le patron! Au petit matin, magnifique lever de soleil sur le Mont-Blanc et les Jorasses. Depuis le refuge nous montons par le Mont de Saxe, une magnifique prairie dorée parsemée de petits lacs dans les creux. Mais à cette saison et au vu de la sécheresse de cet été 2003, ils sont malheureusement complètementà sec! Une nouvelle fois les sommets défilent: Mont-Blanc, Tour Ronde, Dents du Géant, Arêtes de Rochefort, les Grandes Jorasses ... Le Mont de Saxe surplombe le val Ferret italien et au fond du val on aperçoit la Tête de Ferret et le Grand Col Ferret. Après le Mont de Saxe le chemin suit la crête et passe par la Testa Bernada et la Testa della Tronche avant de redescendre sur le col Sapin. La Testa della Tronche et la descente sur le col Sapin peuvent être dangereuse en cas de neige ou de mauvais temps. Il vaut alors mieux remonter depuis Courmayeur le Val Sapin jusqu'au col du même nom; itinéraire moins spectaculaire mais plus sûr. Nous croisons des chasseurs au col Sapin. Du col Sapin nous continuons en direction du Pas d'Entre deux Sauts où nous croisons un chamois craintif. Avec des chasseurs dans le coin, cela se comprend! Depuis le Pas d'Entre deux Sauts nous rejoignons le magnifique vallon de la Malatra. La descente face aux Grandes Jorasses est de toute beauté; sur le bas du vallon la vue s'élargit jusqu'au Mont-Dolent qui marque la triple frontière: Italie - Suisse - France. Nous pique-niquons à l'alpage supérieur de Malatra qui se situe juste en dessus du tout nouveau refuge Walter Bonatti. Depuis le refuge Bonatti, on peut soit descendre sur le hameau de Lavachey, hôtel et restaurants puis longer la route au fond de la vallée jusqu'à Arpnouva, ou partir à flan en direction d'Arpnouva. Le deuxième itinéraire est plus beau. Depuis Arpnouva, on suit le chemin jeepable jusqu'au refuge Elena. Nous nous sommes arrêtés avant et sommes en rentrés en stop jusqu'à Courmayeur. En effet nous avions alors retrouvé l'itinéraire de notre TMB de juin 2002! Nous n'avons pas dormi au refuge Elena, mais aux dires d'autres TMBistes, il est confortables avec des chambres ou dortoirs et des douches. |
6ème jour: Refuge Elena - Refuge d'Arpette Dénivelés:
+620m. -840m. Une étape avec un trajet en car postal de La Fouly à Champex. On peut faire tout le trajet à pied, mais c'est une longue journée ... et l'orage gronde. Du refuge on peut prendre deux itinéraires: par le Petit Col Ferret ou par le Grand Col Ferret. L'avantage du Grand Col Ferret, c'est la vue. Depuis le refuge on peut déjà contempler le glacier de Pré de Bar qui s'étend comme la langue d'un immense animal. Mais si les étés caniculaires se succèdent cette langue pourrait bien rapidement disparaître. Le chemin du Grand Col serpente dans une prairie, quelques névés ici et là ... Arrivés au col nous quittons l'Italie et entrons en Suisse. Comme d'habitude le vent souffle au col et nous ne nous attardons pas, malgré une belle vue sur le Triolet et le Mont Dolent encore enneigé. En basculant sur la Suisse on aperçoit la Chenalette, le Grand Combin et la Dotse, qu'on l'on fera en snowboard en 2004. Le chemin continue le long de la Peule jusqu'à une ferme d'alpage. On descend alors en direction de la rivière - Dranse que l'on suit jusqu'à La Fouly. Depuis La Fouly, le service des cars postaux suisses nous emmène jusqu'à Orsières où nous faisons quelques courses de ravitaillement. Nous avons retrouvé nos amis de Perpignan à La Fouly et nous finissons la journée ensemble. D'Orsières, un deuxième bus nous amèneà Champex. Champex est un charmant village au bord d'un lac, on y trouve plusieurs hôtels, gîtes, restaurants et magasins d'alimentation. Mais il est bien plus sympathique de continuer à pied le long du bis jusqu'au Refuge d'Arpette. Le refuge d'Arpette est en fait un hôtel avec chambres-doubles et sanitaires. Mais il est aussi possible de dormir en dortoirs dans un bâtiment secondaire. Le soir nous dégustons une bonne fondue "moitié-moité" arrosée d'une délicieuse Petite Arvine. Voilà de quoi nous remettre d'aplomb pour la journée du lendemain. |
7ème jour: Refuge d'Arpette - Col de la Forclaz Dénivelés:
+1'025m. -1'139m. Nous avons choisi de rejoindre le col de la Forclaz en passant par la Fenêtre d'Arpette. Le sentier est plus difficile, mais c'est tellement beau! Nous partons tôt car la météo annonce des orages en fin d'après-midi et il vaut mieux ne pas se trouve à la fenêtre d'Arpette à ce moment-là. Le sentier remonte le val d'Arpette qui est de toute beauté, les rhodo en fleurs couvrent les prairies de leurs magnifiques fleurs roses. Sur la gauche les aiguilles d'Arpette, la pointe d'Orny et le col des Ecandilles. Sur la droite les Clochers d'Arpettes, Six Carro, Le Genepi et Someceon du Dru. La dernière partie de la montée à la Fenêtre d'Arpette se fait au mieux dans un immense pierrier, 400m de dénivelé pour 1'000m de distance ... il vaut mieux le faire dans la fraicheur du matin qu'en plein après-midi sous le soleil brûlant. Arrivé à la Fenêtre un vent froid nous congèle sur place, nous nous abritons derrière des rochers au soleil. Mais la vue sur le glacier du Trient et les Aiguilles du Tour est très belle. Le chemin redescend ensuite sur la buvette du glacier du Trient où nous cassons la croûte et buvons un bon thé chaud. A peine une heure de marche le long d'un bis nous permet de rejoindre le col de la Forclaz et son hôtel. L'endroit n'a aucun charme et la nourriture est quelconque, mais il y a un petit supermarché pour faire quelques courses pour le pic-nic du lendemain. Nos amis de Perpignan nous apprennent à jouer à la Belotte et nous leur apprenons les règles du Jass! Le temps se dégrade en fin d'après-midi et de lourds nuages orageux envahissent le ciel. Les éclairs illumineront la nuit et le tonnerre grondera en rebondissant sur les parois des montagnes. Le lendemain il pleut des cordes, impensable de vouloir rejoindre le Tour via le col de Balme à pied. Deux solutions s'offrent à nous: rester à l'hôtel jusqu'au lendemain en espérant que la météo qui annonce le beau ne se trompe pas ou prendre le car postal puis le train pour rentrer à Chamonix. Rester à l'hôtel nous semble bien trop glauque. Nous rentrons donc sur les Houches, récupérons la voiture et rentrons à Genève pour une bonne nuit de sommeil dans notre lit. L'espoir nous habite qu'il fera beau demain et que nous pourrons remonter pour finir le TMB. |
9ème jour: Col de la Forclaz - Le Tour Dénivelés:
+620m. -680m. La météo ne s'était pas trompée, il fait à nouveau beau. Nous repartons de Genève avec les parents du Piu, direction le village du Tour, où nous laissons une voiture et rejoignons le col de la Forclaz et le papa de la Piut' - la maman de la Piut' travaille - avec la 2ème voiture. Nous repartons sur nos pas le long du bis jusqu'à la buvette du Glacier. Nous traversons le torrent et montons au Refuge des Grands. Il s'agit d'un refuge privé, n'y comptez pas comme solution de repli! Un véritable escalier taillé dans la falaise permet le passage des randonneurs pour rejoindre les Grands Dessus où nous pique-niquons. Le chemin contourne par le nord la Pointe du Midi et traverse des immenses champs de rhodo en fleurs avant de redescendre légèrement en direction du col de Balme, le 12ème depuis le début du Tour. Des nuages restent accrochés sur les sommets et le vent souffle fort au col. Nous descendons en direction des chalets de Charamillon et du village du Tour. Ce côté est bien plus fréquenté et moins sauvage. Les pylônes des remontées mécaniques sont pas très élégants mais la vue sur les Aiguilles Rouges, la Verte et le Mont-Blanc fait oublier ces petits inconvénients. Notre Tour du Mont-Blanc s'arrête ici. En effet nous connaissons bien la vallée de Chamonix et avons déjà parcouru souvent les sentiers qui s'y trouvent. Mais nous conseillons vivement au randonneurs de poursuivre encore sur deux jours pour effectuer les étapes suivantes: Le Tour - Refuge du Lac Blanc et Refuge du Lac Blanc - Les Houches. Le Refuge du Lac Blanc n'est pas bon marché (1/2 pension EUR 42.- par pers., dortoirs et douches chaudes) mais la cuisine y est excellente et le soir on peut très souvent observer un troupeau de bouquetins qui vient dormir sur une plate-forme au-dessus du refuge. La vue depuis le sentier est superbe, on marche face au Mont-Blanc durant des heures ... |
Ce TBM est une expérience très enrichissante. Les paysages sont magnifiques, les rencontres sympathiques et finalement on s'habitue vite à marcher 6-7 heures par jour avec un sac sur le dos. Si vous désirez aussi vivre cette aventure, préparez-vous physiquement et choisissez vos étapes en fonction de votre endurance. La multitude des refuges sur le Tour permet vraiment d'adapter ses journées de marche. Et si l'entreprise vous semble hors de portée vous prouvez toujours couper le Tour en deux, en effet un service de bus fait la navette entre Courmayeur et Chamonix en passant par le tunnel du Mt-Blanc! Les plus belles saisons pour faire le TMB sont le début de l'été et l'automne, soit juin ou septembre. En juin les journées sont longues et les rhodo sont en fleurs, mais vous risquez de rencontrer de la neige. En automne la nuit tombe plus vite, la lumière est plus douce et vous n'aurez plus de névés à traverser. Mais attention tout de même, certains passages au-dessus de 2'300m peuvent en toute saison être enneigés suite à une giboulée de neige! |