Une sortie pas trop longue au Grand St-Bernard, avec un beau panorama sur l'Italie.

Précisons d'emblée que nous ne savons pas vraiment si nous avons fait le vrai Col Est de Barasson, ou un collu quelconque sur l'arête entre la Tête de Barasson et la Pointe de Barasson. Finalement peu importe, c'était une belle pente, se redressant sur la fin, quelques rochers et une superbe vue sur le Massif du Mont-Blanc, tout proche, et l'Italie, dont nous n'avons reconnu aucun sommet... hum !

Nous avons emprunté le télécabine de Ménouve (Super St-Bernard), afin d'atteindre la Combe de Barasson depuis le haut. Depuis l'arrivée, on peut grimper les escaliers pour rejoindre l'arête et le Col Sud de Ménouve (ce que nous avons fait l'année passée), ou l'on peut, comme nous l'avons fait cette fois à cause de la présence de corniches suspectes, emprunter le tunnel qui conduit à la piste noire. Descendre celle-ci et tirer le plus haut possible sur la gauche afin de rejoindre le Lac de Plan de Tcholaire (2423 m). De là on remonte la Combe de Barasson jusqu'à la croix (2588 m). Il n'y a ensuite plus qu'à choisir: le Col Ouest sur la droite, plus facile et au soleil, ou le Col Est, droit devant, mais plus intéressant. Nous avons remonté une pipe naturel puis la pente qui mène au (à un) col. Le haut était parsemé de rochers et nous avons fini à pied.

Nous voulions à l'origine monter à la Pointe de Barasson, mais l'enneigement nous a paru insuffisant. Mais le Col Est nous a offert une belle substitution. Les conditions de neige étant plus que moyennes (un peu de poudre, beaucoup de carton à cause du vent des jours précédents), nous n'avons pas vraiment regretté notre projet initial. Et Alain a pu s'entraîner pour une fois à coller ses peaux dans la neige, et non au chaud dans le chalet... Encore des progrets à faire !

Des variantes existent: à la montée il est possible de partir directement depuis le parking et de rejoindre la combe par l'itinéraire de l'Hospice. A la descente, il est possible de basculer côté Italie et de rejoindre Etroubles, d'où une navette ramène les skieurs de l'autre côté du tunnel. Pour une prochaine fois ?

Cela ne restera pas la plus grandiose des journées de ski, mais nous sommes toujours heureux d'être "en haut", et nous étions seuls, ce qui ne doit pas arriver souvent par ici !