Liddes (VS):

1 semaine de rando et hors-piste



Du 28 février au 4 mars 2005

Après le succès et la réussite de notre semaine de hors-piste et ski de randonnée à Gressoney en 2004, nous décidons de remettre ça cette année. Yvan Killisch de Force 5 nous organise le séjour et Xavier Carrard, guide chez Atypeak, nous prend en charge.

Nous devions a priori retourner nous éclater à Gressoney, mais les conditions de neige cette année favorisent plutôt le versant nord des Alpes. Après quelques hésitations nous décidons de nous baser à Liddes, dans le Val d'Entremont, région du Gd-St-Bernard. Yvan et Béatrice nous mettent à disposition le chalet familial pour nous héberger. Une excellente idée, tant nous fûmes confortables! Encore merci!

Cette année nous sommes plus nombreux, pas moins de 12 les premiers jours. Certains sont des récidivistes, comme Yvan et Béa naturellement (en skis) , Xavier (skis), Alain (votre serviteur, en snowboard) et Maud (équipe de soutien), Jean-Marc (snowboard) et Christophe (toujours en monoski, mais cette année il est casqué!). Malheureusement, Maud s'est cassé la main droite il y a une semaine et ne peut plus rider! Elle nous accompagne néanmoins. D'autres se joignent à nous pour la première fois: Yannick, également guide chez Atypeak (skis), Rudy (snowboard) et Sophie (skis), Jean, le papa d'Alain (skis), ainsi que Sébastien (skis) qui restera lundi et mardi seulement. Bref, une fine équipe de mousquetaires des neiges, prêts à en découdre avec les pentes valaisannes qu'ils comptent bien dompter, et surtout bien rigoler et profiter de cette semaine.

En ce lundi matin, la météo nous annonce le retour du beau temps jusqu'à mercredi soir, et des températures polaires, dans les -15° à 1500m ! Qu'à cela ne tienne, le rendez-vous est fixé à 7h30 à la sortie de Genève. A 10h00, nous sommes prêts au départ à Liddes

Au programme:

Le film de la semaine, par Atypeak.

28 février
Vichères: La Sasse (Val Ferret)
1er mars :
Vichères: Tour de Bavon et Bec Rond (Combe de l'A)
2 mars:
Super-St-Bernard: Pointe et Combe de Drône par l'Hospice
3 mars:
Champex: Creux-Magnin (Val d'Arpette)
4 mars:
Vichères

 

Lundi 28 février :

Vallon de la Sasse (2277m), +10m, -1000m.

Après avoir pris possession de nos chambres respectives, rempli les sacs et branché nos Arva, nous prenons les 2 bus pour nous rendre à Vichères, en face de Liddes. Nous montons en télésiège puis avec des arbalètes jusqu'en haut de la station à la Tèjere (2267m). Le froid est mordant et il nous tarde de bouger. Deux descentes dans la forêt vont nous réchauffer de manière assez efficace! La neige est profonde (on ne va pas se plaindre), il y a plein d'arbres (pourquoi sont-ils si nombreux...) et le chemin qui ramène au télésiège finira de couper les jambes des snowbordeurs et de réchauffer les autres! Mais que c'est bon!!!

Nous remontons une 3e fois à la Tèjere, mais cette fois nous marchons quelques minutes sur la croupe en direction du sud avant de basculer dans la pente surplombant le Val Ferret. Quelques virages et un flanc de coteau nous amène dans le Vallon de la Sasse, puis une trouée dans la forêt nous permet de rejoindre Branche-d'en Bas (1300m). Nous plaçons avec joie des virages dans la pente et profitons de la place que nous n'avions pas en forêt. Nous arrivons heureux en bas. A peine avons-nous déchaussé que nous voyons monter le taxi que Xavier avait commandé pour nous ramener à Vichères. Quelle organisation!

Nous profitons pour manger un peu et boire du thé, car une autre descente dans la forêt nous attend! Jean préfère rentrer au chalet pour être en forme demain, tandis que les autres vont finir de s'épuiser à la poursuite d'un Xavier insatiable!

De retour au chalet, nous nous jetons sur le goûter que nous a gentiment préparé Maud, malgré un bras dans le plâtre. Douches, repos, voire sieste pour Alain, puis nous dégustons les lasagnes que Béa a cuisiné ce week-end! Un régal. Merci les filles, que ferions-nous sans vous? Nous plaisantons avec Seba qui va mettre des peaux de phoque pour la première fois demain. Vu son niveau de ski, nous ne nous faisons pas de soucis! La fatigue se fait sentir et à 22h00 tout le monde est au lit!

 

 

Mardi 1er mars:

Tour de Bavon (2476m), descente par le Grand Chenaux puis la Combe de l'A, +209m, -903m.
Bec Rond (2544m), descente par l'Entre les-Deux Tours puis la Combe de l'A
, +277m, -971m

Ce matin le ciel est toujours d'un bleu limpide et le thermomètre extérieur du chalet indique -14°. Tout va bien! Nous prenons un solide petit-déjeuner et repartons pour Vichères. Mais aujourd'hui nous allons faire un peu de randonnée. Nous commencerons par la Tour de Bavon. Nous avons pu d'ailleurs observer la pente à la longue-vue depuis le chalet! Seules quelques traces nous y attendent!

Nous remontons jusqu'à la Tèjere que maintenons nous connaissons bien. Nous chaussons peaux et raquettes et attaquons dans la bonne humeur l'heure de montée qui nous attend. Le panorama est somptueux, avec vue sur le versant suisse du Massif du Mont-Blanc (Aiguilles Dorées, Dolent...), le Col Ferret et de l'autre côté le Vélan et les Combins. La montée débute calmement et se termine par une petite pente qu'il faut remonter à pied, avant de parcourir une arête sur 50m. Le vide qui se creuse va un peu surprendre Christophe, plus habitué à sa Méditerranée natale! Quant à Seba, nous avons peine à croire qu'il n'a jamais fait de rando à skis.

Du sommet je téléphone à Maud qui nous observe au télescope. Elle reconnaît chacun d'entre-nous! Du sommet la pente est assez raide, mais la neige est profonde. Pas plus de 35° d'après Xavier. Pas plus!? Nous buvons un peu, chaussons nos engins, puis Xavier s'engage précautionneusement dans la pente, quand même assez chargée. Nous le suivons chacun notre tour. J'engage quelques virages, accélère, tente de m'envoler et fini par passer par dessus bord, tout ça sous l'oeil télescopique de Maud. Pas de quoi être fier! Rudy, vieux routier du snowboard, m'explique que je dois plus serrer mes genoux. Plus facile à dire qu'à faire! Mais le plaisir est intact et nous continuons dans la pente qui se rétréci avant de s'élargir en rejoignant le fonds de la combe de l'A. Un coup d'oeil en arrière, rhaa, quelle descente, et dans une neige majoritairement poudreuse!

Satisfaits, nous pique-niquons au soleil. Nous repartons ensuite le long de la rivière et rejoignons notre fameux chemin qui nous ramène à Vichères et son télésiège. Pour les surfeurs, le truc consiste à récupérer nos bâtons afin de pouvoir pousser sur ce &*/+-?)=""@#¢+ç de chemin, qui a une furieuse tendance à être plus long à chaque descente!

Remontée à la Tèjere, re-raquettes et re-peaux, nous partons cette fois en direction du Bec Rond, un peu plus loin que la Tour de Bavon. La montée, face au soleil, est agréable et nous réchauffe. Les vestes puis les polaires rejoignent les sacs. Arrivé en haut, le soleil décline et la température baisse. Il est temps d'attaquer cette pente, vierge de traces. Elle est moins raide que la précédente, mais nous procure toujours autant de plaisir, d'autant que le neige est toujours excellente. Seba butte sur une pierre et perd son ski. 10 mn de recherche seront nécessaires! Nous rejoignons la Combe de l'A un peu plus en amont que la dernière fois, longeons la rivière et empruntons notre fameux chemin, long maintenant d'au moins 10 km...

Sébastien nous quitte, il redescend à Genève. Nous avons eu beaucoup de plaisir à faire sa connaissance, il nous a bien fait rire. Et merci d'avoir tirer les surfeurs sur les plats!!! Ce soir, au menu émincé de poulet au curry, merci Béa, puis nous avons le plaisir, comme l'année passée, de fêter l'anniversaire de Xavier. Il entre maintenant dans l'âge adulte, du haut de ses... 35 ans! Joyeux anniversaire Léon!

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Mercredi 2 mars :

Col à 2800m sous la Pointe de Drône, par le Col du Grand-St-Bernard (2447m) et la Fenêtre d'en Haut (2724m), descente par la Combe de Drône, +519m, -873m.

Ce jour-là nous partons pour une très belle boucle dans la région du Grand-Saint-Bernard, au caractère alpin qui n'est pas pour me déplaire. Elle nous permet de découvrir l'Hospice, de passer 1 heure en Italie, de gravir une petite pente à pied et de skier la magnifique Combe de Drône, que nous connaissions Maud et moi pour y être déjà venu il y a 2 ans (voir Col des Chevaux).

Le temps est toujours bloqué sur beau fixe. Nous prenons les bus pour nous rendre au Super St-Bernard. Depuis le parking nous constatons qu'il y a moins de neige quand on se rapproche de la crête frontière, et que le vente souffle fort sur les sommets. C'est donc bien emmitouflés que nous montons dans le télécabine qui nous monte en haut de la Combe de Menouve, à 2775m. Nous marchons ensuite quelques minutes sur la crête frontière, dans le vent, en direction du Col Sud de Menouve. On peut constater que l'enneigement côté italien est très faible cette année. Depuis le col, nous descendons à gauche de la piste de Tscholaire (avec un départ bien dur qui nous oblige à moults dérapages) sur le Tronchet, avant de remonter sur l'Hospice du Grand-Saint-Bernard. Là le vent ne se fait plus sentir et l'habillement se fait une fois de plus léger. Nous atteignons le col puis passons en Italie et empruntons la galerie couverte qui abrite la route. Étrange ambiance... Nous cassons la croûte à sa sortie, scrutons la carte pendant qu'Yvan se débat dans une histoire de chaussures avec son magasin!

Nous remontons la combe qui mène à la Fenêtre d'En Haut dans une température bientôt torride. Il faut dire que le soleil tape fort, la pente est plein sud. Jean sera contraint de discrètement enlever ses collants! Mais l'arrivée au col se fait naturellement dans le vent. Nous découvrons alors l'autre versant, le suisse, qui n'est autre que le Val Ferret. Des deux côtés du col la vue est magnifique: l'Italie et le Ruitor, le Massif du Mont-Blanc avec les Grandes Jorasses de profil, et... une trace qui part à flanc pour rejoindre une petite pente à gauche de la Pointe de Drône. Tout cela à l'air bien raide. Il nous faut d'abord rejoindre l'arête qui conduit aux Bastillons (point 2861), puis traversons à flanc sur 200m. La pente est un peu raide, mais la neige est dure et les raquettes accrochent bien. Les skieurs mettent les skis sur le sac, bien que cela doive passer avec des couteaux. J'atteins le petit replat qui marque le début d'une pente à 40° sur 50m qui conduit au col. Après quelques hésitations, je choisis d'enlever mes raquettes et de monter à pied. Il y a de bonnes marches et la montée n'est pas si difficile. Arrivé au col, je peux à loisir observer la descente qui nous attend: magnifique poudreuse et peu de traces. Je salive. En attendant je redescends pour soulager Rudy de son sac (il porte son surf plus les skis de Sophie, quel gentleman...), puis encore une fois afin de prendre celui de Christophe qui monte avec Xavier. Tout le monde finit par arriver en haut: l'équipe n'a pas failli et nous pouvons être fier de nous!

La descente se déroule selon le rituel habituel: grandes courbes, séances photos et film, gerbes de poudreuse et... cuisses qui brûlent!

Un verre au restaurant en bas des pistes, puis certains d'entre-nous rentrent alors que Rudy s'envoie une dernière descente...

Ce soir, ce sont les guides qui veulent nous régaler! Dans les faits, c'est surtout Yannick qui oeuvrera, Xavier étant trop absorbé par le montage du film. Pâtes au citron, une recette originale, un délice! En fin de soirée, Jean et moi regardons quelques films de Xavier, dont un sur la grimpe en Corse. Donnerait presque envie de lâcher le snowboard pour un jour ou deux!

 

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Jeudi 3 mars:

Col 2720m au Creux Magnin, au-dessus du Val d'Arpette, +720m, -1222m

Lever tôt, car je dois amener Maud à la gare de Martigny. Elle doit se rendre chez son chirurgien à 9h00 pour contrôler sa main et les résultats de l'opération. Sur le chemin du retour, alors que le jour se lève, je scrute le ciel à la recherche du mauvais temps prévu. Rien, ou pas grand chose. Tant mieux!

Aujourd'hui nous changeons encore de vallée pour rejoindre Champex et le Val d'Arpette. Yvan part avec son bus récupérer ses chaussures à Orsières (chaussures trop petites, mal aux pieds... quand on dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés...) et nous le rejoignons au pied du télésiège de la Breya. Une 1re montée et une descente dans la forêt pour les plus réveillés, par la piste, congelante, pour les autres.

2e montée et vrai départ de la rando: nous descendons la piste jusqu'à 2000m environ et chaussons peaux et raquettes. Il ne fait pas chaud mais nous enlevons néanmoins déjà des couches d'habits. La montée débute dans un décor féerique de sapins et de neige poudreuse et scintillante. Un régal. Au détail prêt qu'il faut rapidement faire la trace (merci Xav) et qu'en raquettes on la pile un peu. Et pas moyen d'obtenir la moindre compassion (la quoi??) de la part des guides (z'avez qu'à être en skis!!). Bon, enfin, ça monte quand même et l'humeur est légère. Xavier part faire le singe dans un arbre mort (de rire?), puis les minutes s'égrènent lentement. Nous traversons une 1re combe (le Creux des Chettes) en une large boucle pour ne pas perdre d'altitude et tournons autour de l'éperon rocheux qui permet d'accéder au Creux Magnin, grand cirque fermé au-dessus par les Aiguilles d'Arpettes. De l'autre côté c'est la Combe d'Orny.

La montée n'est pas toujours évidente car la neige a peu de cohésion. Nous atteignons un replat en marchant avec de la distance entre nous pour ne pas trop solliciter le manteau neigeux. La montée est plus lente que prévu et nous faisons une pause bien méritée vers 2400m. Nous n'avons que l'embarras du choix pour décider quel couloir nous allons monter et descendre. Xavier opte sagement pour une pente pas trop raide (30-35°) et pas trop étroite, sur la gauche du Creux (rive droite). Christophe et Jean-Marc nous attendent au pied tandis que nous brassons dans la pente qui se redresse. Xavier décide de finir par les rochers à gauche et je le suis. Cela ajoute un peu de caractère, mais nous enfonçons autant que les autres qui sont dans la pente. Yannick, qui à présent fait la trace, s'arrête avant le haut, suspectant des risques d'avalanches.

Il est temps de se préparer pour redescendre, chacun à notre tour, en de grandes arabesques et de rejoindre Christophe et Jean-Marc. Excellent, je regrette de ne pas m'être plus lâcher. D'autant qu'il n'y a qu'un essai! Puis la descente se poursuit jusqu'au fond du Val d'Arpette où nous rejoignons la piste. Vraiment une magnifique descente, avec de la neige encore bonne, et surtout pas une trace!!!

Jean, Jean-Marc et moi arrêtons, tandis que les autres remontent pour faire une descente dans la forêt. Comme le bistrot convoité est fermé, nous les attendons dans le bus. Xavier, Yannick et Rudy ont encore le courage de descendre jusqu'à Orsières en skis, où Yvan les récupérera. Quant à nous autres, nous rentrons au chalet. Maud, de retour de Genève nous y attend. Les nouvelles sont bonnes, le plâtre a disparu au profit d'une attelle plus légère. Tant mieux!

De retour au chalet, c'est rapidement l'heure de l'apéro, histoire de se chauffer pour la raclette qui va suivre. Elle est excellente, normal, la demie-meule vient des alpages au-dessus! Christophe et moi nous nous relayons au four en suivant les consignes d'Yvan. On sent qu'il a du métier, le bougre! Jean-Marc va chercher sa guitare, car entre autres choses il gratouille et chantouille, et nous joue quelques morceaux de son répertoire. Puis Yvan et Rudy se lancent dans une improvisation au chant, sur un air de blues joué par Jean-Marc. Les magazines people qu'Yvan affectionne tant servent de support aux paroles. Inutile de dire que cela vole haut!

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Vendredi 4 mars:

Vichères

"Dernier jour de cette semaine. Chacun refait ses bagages et vide sa chambre avec une légère mélancolie. En plus le temps s'est couvert ..."

Ces lignes reprises du récit de l'année dernière correspondent tout à fait à ce début de matinée. Nous ne sommes pas pressés et profitons pour regarder quelques DVD de montagnes.

Nous nous décidons quand même à partir vers les 10h00 et allons faire quelques descentes en forêt à Vichères. Il y a encore des zones peu tracées! Je troque mes chaussures et mon snowboard avec les skis de Yannick qui a une pointure semblable. Je cède sous les pressions de Jean (resté au chalet ce matin) et de Xavier pour que je me remette au skis. Il faut dire que ces skis larges sont étonnants et que la descente "forestière" se passe plutôt bien. La re-conversion serait-elle en vue? Rudy plaide en faveur du surf...

Dernier retour au chalet vers 14h00, nous réchauffons des lasagnes et des pâtes, puis fêtons cette fois les 34 ans de Yannick! Cette semaine se termine comme elle aura commencé: dans la joie!

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La montagne en hiver c'est...

Une semaine de hors-piste et de randonnée ne va pas sans quelques inévitables gadins, soleils et autres chutes pour ceux qui veulent voir la neige de près! Quelques unes ont été immortalisées par miracle!!

La montagne, c'est aussi les paysages et les photos. Vous connaissiez l'histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours? Voici celle du photographe qui photographie le photographe qui photographie!

La montagne c'est un sentiment de liberté et l'on sent que tout est possible: retomber en enfance et grimper aux arbres, faire une déclaration d'amour à son pote ou encore se prendre pour un descendeur et oublier que l'on n'est qu'un pauvre snowboardeur, ou tenter de séduire le photographe alors que sa femme est à ses côtés!

Une semaine parfaitement réussie, grâce à l'hospitalité d'Yvan et Béatrice qui nous ont accueilli chez eux, grâce à la gentillesse et le savoir de nos pros de la montagne Xavier et Yannick et à une bonne humeur générale....

... qui n'exclut pas quelques petits coups de fatigue le soir venu!

On repart avec des CD de photos et un DVD du film de la semaine, vive le 21e siècle!

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Et comme déjà écrit l'année dernière:

Merci encore à Yvan de qui a organisé cette semaine.

Merci à Xavier dit Léon notre guide adoré, et Yannick d' qui ont su nous trouver la plus belle neige!

Et surtout merci à toute l'équipe pour la bonne humeur et les souvenirs partagés et vivement l'an prochain qu'on remette ça !

Photos: Yvan, Yannick et Alain
Vidéo: Yannick et Xavier d'Atypeak