Variante à la montée pour cette classique du Val Ferret.

Toujours avec Daniel et Marie pour quelques jours, nous partons, sur une idée de Daniel, pour la Tête de Ferret, mais pour une fois en effectuant la boucle, réputée très belle, par la Dotse à la montée. C'est certes un peu plus long, mais évidemment plus varié.

Itinéraire: Gravir la Dotse (2492m) par l'itinéraire habituel (2h30), puis suivre l'arête des Planfins, facile, en direction du SO. A son point le plus bas (2425m), elle tourne vers le NO et le sommet de la Tête de Ferret (1h).
Descente: Directement sous le sommet, la pente est à 40° sur 100m (AD, S4), et de moins en moins raide au fur et à mesure que l'on se décale sur la droite (PD, S3, plus sûr en cas de mauvaises conditions).

Petit matin frais, -8° au Clou, mais nous partons gaillardement, Marie, Daniel et le Piu en direction de la Dotse. Maud, fatiguée, à préféré rester au chalet. La montée du Crettet de Letemaire est toujours aussi chi***. En arrivant vers l'antécime, à 2200m, nous choisissons de mettre les couteaux, car la neige fraîche repose sur un fond dur, pas réellement rassurant. Comme ça, pas de stress et nous allons plus vite. Plus nous montons et plus la bise se fait sentir, si bien que nous ne nous attardoons pas au sommet de la Dotse et préferons faitre une pose un peu en contrebas. De là on voit bien la suite du chemin, le déroulement de l'arête des Planfins, longue croupe légèrement descendante, à suivre jusqu'au pied de la face SE de la Tête de Ferret.

La bise est maintenant bine sensible, nous enfonçons qui une capuche, qui un bonnet, sur nos oreilles. Le Piu a un petit coup de mou dans la dernière montée, le rythme est un peu plus soutenu que d'habitude, les nouveaux skis plus lourds. A nouveau nous nous arrêtons sous la crête sommitale, dans une tentative de s'abriter du vent. Les peaux battent au vent, et il ne faut rien perdre !

Marie et Daniel choisissent de descendre un peu à droite de la face, l'accès y est plus aisé, tandis que le Piu cherche à partir depuis le sommet. Mais il a beaucoup soufflé et les rochers sont bien dégagés. Néammoins une rampe permet de plonger dans la face plus ou moins directement. La neige est bonne en surface, mais comme hier nous sentons souvent l'accroche de la couche sous-jacente, pas question donc d'attaquer comme un bourrin ! Nous nous retrouvons en bas de la face, heureux, les cuisses en feu !

Puis c'est la descente tranquille par la Combe des Fonds. Toujours aussi belle, les chutes de neige d'il y a deux jours a bien amélioré la situation (c'était très très soufflé). Juste deux traces avant les notres, les virages s'enchaînent, sans effort, jusqu'à la piste de fond.

Marie et Daniel, qui ne connaissaient pas encore cette descente, et Le Piu qui n'avait jamais fait la boucle, sont fourbus, mais plus que satisfaits de cette journée !