Voilà une jolie balade, été comme hiver, dans un coin resté sauvage malgré d'illustres voisins.

Un week-end "famille" au chalet. Nos quatres parents sont montés samedi pour aller manger le soir au Café du Dolent - déguster les fameux menus "poissons" de Stéphane, point d'orgue culinaire du printemps, faut quand même pas se laisser abattre - et nous profitons de leur présence le dimanche pour emmener Jean faire une petite rando dans notre "jardin".

Nous choisissons d'aller au Petit Col Ferret, car la course n'est pas trop longue et la descente par la Combe des Fonds réserve souvent d'excellentes surprises.

Montée: depuis le Clou continuer 200 m sur la route et descendre à droite pour passer le pont et monter à la Léchère-Dessus (1877 m). Continuer dans un petit vallon en laissant le Crette de la Gouille à droite. Au point 2144 m partir à droite sous le Crette de la Perche et rejoindre en diagonale la Combe des Fonds. Il n'y a plus qu'à rejoindre le col (2h30 / 3h)
Descente: Rester dans la Combe des Fonds jusqu'à la Fouly. Remonter à pieds pour retrouver la voiture.

Nous partons de bon matin (8h20) et attaquons tranquillement la montée. L'air est calme, le soleil commence à chauffer, une indescriptible sensation de solitude, de sereinité et de bien-être nous envahi. Nous suivons la trace bien marquée, qui mène randonneurs et alpinistes sur les sommets voisins comme le Chantonnet ou la Tête de Ferret. Le Petit Col Ferret est aussi le passage obligé pour gravir la Pointe Allobrogia et surtout le Dolent. Nous avons croisé plusieurs skieurs en revenant, la neige était là-haut abominable. Raison de plus, s'il en fallait une, pour se contenter du col.

Nous l'atteignons en 3h, petit rythme pour permettre à Jean de savourer la descente à venir. La vue sur le versant italien du Val Ferret et les sommets transalpins est toujours aussi belle. Nous nous préparons pour la descente tout en grignotant, nous ne devons pas rentrer trop tard, Alain doit redescendre à Genève avec ses parents.

Comme prévue la neige est un régal, une fine couche de poudreuse sur fond dur en haut, puis progressivement elle ramolli, une moquette de plus en plus douce à mesure que nous descendons. Il n'y a qu'à laisser aller et faire de grandes courbes. Quel plaisir.

Par un de ces petits hasards, nous arrivons en bas en même temps que les reste de la troupe, parti faire un tour en raquettes. Il ne reste plus qu'à rentrer, manger un en-cas, puis pour certains rentrer à Genève fêter les 2 ans du neveu (encore le hasard, il y a exactement 2 ans nous étions déjà les trois ensemble en partance pour la Brêche Puiseux lorsque nous avons appris la naissance d'Aedan), pour d'autres profiter d'une belle après-midi au soleil. Un week-end bien rempli !